Letra de Cap 3000
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Le vendeur récite son speech par cœur
À un client qui répond par des phrases toutes faites
Et dans leurs yeux vides on devine la peur
À un client qui répond par des phrases toutes faites
Et dans leurs yeux vides on devine la peur
De redevenir soudain humain sur un coup de tête
Au loin on entend, traîné par ses parents
Un enfant innocent dont les sanglots résonnent
Dans un labyrinthe fait de murs transparents
Mais le monde de demain n'est pas fait pour les hommes
Visages maquillés plus ou moins identiques
Des espoirs d'atteindre un bonheur Photoshop
Debouts dans l'anonymat du gigantisme
Ils se synchronisent avec leurs horoscopes
Des oiseaux gazouillent au fond d'un haut-parleur
Apaisant clapotis d'un ruisseau disparu
Un printemps plastique, des soleils sans chaleur
Et de l'ombre dans des yeux qui jamais ne s'allument
Asile à la gloire d'une folie ordinaire
Les gens vont, les gens viennent et le néant les ronge
Pourvu qu'un dieu dollar exauce leurs prières
Ils seront les apôtres d'un temple de mensonges
Ici tout est faux, tout n'est plus que spectacle
Cet acte se joue dans la joie javelisée
Les boîtes crâniennes seront les réceptacles
Pour des publicités aux vies aseptisées
Au plafond des spots évoquant des étoiles
Ordonnées, alignées, disposées à la chaîne
Au-delà on entend les avions qui décollent
Pour des villes inconnues ou l'enfer est le même
Sur un écran géant pour miroir collectif
Des zombies se contemplent d'un air amusé
Mais les pixels, eux, jamais ne réfléchissent
Et au fond de quoi pourrait-on les accuser ?
Époque implacable de la raison marchande
Ici le temps ne s'écoule qu'au rythme des soldes
Les années sont mortes et les saisons absentes
La fontaine de Jouvence des robots déborde
Époque implacable de la raison marchande
Ici le temps ne s'écoule qu'au rythme des soldes
Les années sont mortes et les saisons absentes
La fontaine de Jouvence de ces robots déborde
Au loin on entend, traîné par ses parents
Un enfant innocent dont les sanglots résonnent
Dans un labyrinthe fait de murs transparents
Mais le monde de demain n'est pas fait pour les hommes
Visages maquillés plus ou moins identiques
Des espoirs d'atteindre un bonheur Photoshop
Debouts dans l'anonymat du gigantisme
Ils se synchronisent avec leurs horoscopes
Des oiseaux gazouillent au fond d'un haut-parleur
Apaisant clapotis d'un ruisseau disparu
Un printemps plastique, des soleils sans chaleur
Et de l'ombre dans des yeux qui jamais ne s'allument
Asile à la gloire d'une folie ordinaire
Les gens vont, les gens viennent et le néant les ronge
Pourvu qu'un dieu dollar exauce leurs prières
Ils seront les apôtres d'un temple de mensonges
Ici tout est faux, tout n'est plus que spectacle
Cet acte se joue dans la joie javelisée
Les boîtes crâniennes seront les réceptacles
Pour des publicités aux vies aseptisées
Au plafond des spots évoquant des étoiles
Ordonnées, alignées, disposées à la chaîne
Au-delà on entend les avions qui décollent
Pour des villes inconnues ou l'enfer est le même
Sur un écran géant pour miroir collectif
Des zombies se contemplent d'un air amusé
Mais les pixels, eux, jamais ne réfléchissent
Et au fond de quoi pourrait-on les accuser ?
Époque implacable de la raison marchande
Ici le temps ne s'écoule qu'au rythme des soldes
Les années sont mortes et les saisons absentes
La fontaine de Jouvence des robots déborde
Époque implacable de la raison marchande
Ici le temps ne s'écoule qu'au rythme des soldes
Les années sont mortes et les saisons absentes
La fontaine de Jouvence de ces robots déborde
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