Letra de Résilience Zéro
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Ma mémoire joue sur les reflets
des étoiles mortes au firmament,
des regards aveugles et muets
des étoiles mortes au firmament,
des regards aveugles et muets
dans l'immobilité du temps.
L'aubépine se prend pour la rose
et l'idiot devient Président,
les naïades se métamorphosent
mais le passé reste au présent.
On n'oublie jamais nos secrets d'enfant,
On n'oublie jamais nos violents tourments,
l'instituteur qui nous coursait,
sa blouse tâchée de sang.
On n'oublie jamais
nos secrets d'enfant.
Les lueurs des rêves enfantins
dans leur transparence édulcore
les derniers soleils du matin
sur les frissons bleus de nos corps.
C'est le lent crépuscule d'automne
sous la pluie des mortes saisons,
c'est la cloche des lundis qui sonne
les heures de la désolation.
On n'oublie jamais nos secrets d'enfant,
On n'oublie jamais nos violents tourments,
l'instituteur qui nous coursait,
sa blouse tâchée de sang.
On n'oublie jamais
nos secrets d'enfant.
"Au commencement était le verbe,
intransitif et déroutant,
venu des profondeurs acerbes
et noires des gargarismes d'enfants.
Les rugissements de l'Univers
dans les cours de récréation
écorchaient les pieds de mes vers
pointus sous les humiliations.
On n'oublie jamais les secrets, on n'oublie jamais les tourments,
l'instituteur qui nous coursait, sa blouse tâchée de sang...
On n'oublie jamais les secrets, on n'oublie jamais les tourments,
l'instituteur qui nous coursait, sa blouse tâchée de sang !"
(Thanks to Lola Fedrith for these lyrics)
L'aubépine se prend pour la rose
et l'idiot devient Président,
les naïades se métamorphosent
mais le passé reste au présent.
On n'oublie jamais nos secrets d'enfant,
On n'oublie jamais nos violents tourments,
l'instituteur qui nous coursait,
sa blouse tâchée de sang.
On n'oublie jamais
nos secrets d'enfant.
Les lueurs des rêves enfantins
dans leur transparence édulcore
les derniers soleils du matin
sur les frissons bleus de nos corps.
C'est le lent crépuscule d'automne
sous la pluie des mortes saisons,
c'est la cloche des lundis qui sonne
les heures de la désolation.
On n'oublie jamais nos secrets d'enfant,
On n'oublie jamais nos violents tourments,
l'instituteur qui nous coursait,
sa blouse tâchée de sang.
On n'oublie jamais
nos secrets d'enfant.
"Au commencement était le verbe,
intransitif et déroutant,
venu des profondeurs acerbes
et noires des gargarismes d'enfants.
Les rugissements de l'Univers
dans les cours de récréation
écorchaient les pieds de mes vers
pointus sous les humiliations.
On n'oublie jamais les secrets, on n'oublie jamais les tourments,
l'instituteur qui nous coursait, sa blouse tâchée de sang...
On n'oublie jamais les secrets, on n'oublie jamais les tourments,
l'instituteur qui nous coursait, sa blouse tâchée de sang !"
(Thanks to Lola Fedrith for these lyrics)
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