Letra de Rapublicain
J'attends que l'aube me libère
Mon insomnie m’emprisonne
Maintenu les yeux ouverts
Mon insomnie m’emprisonne
Maintenu les yeux ouverts
Les deux rétines qui frissonnent
Des images glaciales viennent torturer mes poèmes
Capuche noire, j'attends l'enterrement du Soleil
J'observe ces âmes qui errent hors du Jardin d’Éden
Cette meuf violée par son frère quand j'étais au collège
Cet addict au poker, qui tape sa fille quand il perd
Finies les Totally Spies, elle deviendra croupière
Ce mec en Ferrari, il transpire le charisme
Il vend les bijoux de sa mère pour frimer sur Paris
C'est la loi du plus fort, les disciples de Darwin
Jungle urbaine, zoo de béton, ghetto safari
Les tarifs arrivent, la cocaïne atterrit dans les narines
Paris by night, ça mitraille et graille, rien à foutre des caries
Je sais que tu me localises. Les petits respectent que les calibres
Drive-by en Ducati, faut être calife à la place du calife
Être plus vicieux que les autres, mentir comme un politicien
Être ambitieux. Vision nocturne, j'ai pas besoin d'un opticien
Dans la misère, été comme hiver, je suis aux petits soins
Loup solitaire, ils feront jamais de moi un gentil petit chien
Je compte pas jeter l'éponge, plus confiance en mon ombre
Et je pense qu'à faire la fête, boire à oublier mon nom
Je fais que creuser des tombes, survivre dans les décombres
Ouais mes couilles ont des pecs, car mon fusil fait des pompes
Parfois je pense vraiment que l'humain n'a pas d'âme
Des médecins légistes font l'amour aux cadavres
Et je pense à tous ces squats où les camés s'entassent
Où ils partagent le DAS' mais pas une dose de crack
De la réalité pour rêveurs sous morphine
Assommés par des anti-douleurs pour nous maintenir en vie
Nos parents tous exploités, usés et vidés
Le cerveau rempli de conneries par leurs journaux télévisés
Peu d'exemples autour de nous, très peu de gens à citer
Ils veulent qu'on se tire dessus, qu'on fume du shit, qu'on ait pas d'idées
Que nos sœurs soient perdues, matérialistes et vénales
Qu'elles aient pas le goût de l'indépendance, mais celui du Panamera
Dans mon zoo c'est l'usine, c'est dur de rester lucide
J'ai vu des schlags taper de la cèç même avec une sinusite
J'attends l'Antéchrist dans cette crise écologique
Un bunker atomique pour la guerre bactériologique
Je cogite, je m'agite avant de devenir une machine
Je me mutile. Ça vient de Russie, ma kalash crache des classiques
Je suis cet être en argile, qui file droit vers l'asile
Et je cherche la branche de la réussite sur un arbre au million de racines
En tutoyant la mort, je me suis senti vivant
En faisant du mal, on se sent si puissants
Entre rêves et cauchemars si hallucinants
Mes textes respirent la rue. J'ai des poumons en ciment
Je suis pas de ceux qui votent. Rien à foutre du scrutin
Je suis de ceux qui rappent, et je suis Rapublicain!
Des images glaciales viennent torturer mes poèmes
Capuche noire, j'attends l'enterrement du Soleil
J'observe ces âmes qui errent hors du Jardin d’Éden
Cette meuf violée par son frère quand j'étais au collège
Cet addict au poker, qui tape sa fille quand il perd
Finies les Totally Spies, elle deviendra croupière
Ce mec en Ferrari, il transpire le charisme
Il vend les bijoux de sa mère pour frimer sur Paris
C'est la loi du plus fort, les disciples de Darwin
Jungle urbaine, zoo de béton, ghetto safari
Les tarifs arrivent, la cocaïne atterrit dans les narines
Paris by night, ça mitraille et graille, rien à foutre des caries
Je sais que tu me localises. Les petits respectent que les calibres
Drive-by en Ducati, faut être calife à la place du calife
Être plus vicieux que les autres, mentir comme un politicien
Être ambitieux. Vision nocturne, j'ai pas besoin d'un opticien
Dans la misère, été comme hiver, je suis aux petits soins
Loup solitaire, ils feront jamais de moi un gentil petit chien
Je compte pas jeter l'éponge, plus confiance en mon ombre
Et je pense qu'à faire la fête, boire à oublier mon nom
Je fais que creuser des tombes, survivre dans les décombres
Ouais mes couilles ont des pecs, car mon fusil fait des pompes
Parfois je pense vraiment que l'humain n'a pas d'âme
Des médecins légistes font l'amour aux cadavres
Et je pense à tous ces squats où les camés s'entassent
Où ils partagent le DAS' mais pas une dose de crack
De la réalité pour rêveurs sous morphine
Assommés par des anti-douleurs pour nous maintenir en vie
Nos parents tous exploités, usés et vidés
Le cerveau rempli de conneries par leurs journaux télévisés
Peu d'exemples autour de nous, très peu de gens à citer
Ils veulent qu'on se tire dessus, qu'on fume du shit, qu'on ait pas d'idées
Que nos sœurs soient perdues, matérialistes et vénales
Qu'elles aient pas le goût de l'indépendance, mais celui du Panamera
Dans mon zoo c'est l'usine, c'est dur de rester lucide
J'ai vu des schlags taper de la cèç même avec une sinusite
J'attends l'Antéchrist dans cette crise écologique
Un bunker atomique pour la guerre bactériologique
Je cogite, je m'agite avant de devenir une machine
Je me mutile. Ça vient de Russie, ma kalash crache des classiques
Je suis cet être en argile, qui file droit vers l'asile
Et je cherche la branche de la réussite sur un arbre au million de racines
En tutoyant la mort, je me suis senti vivant
En faisant du mal, on se sent si puissants
Entre rêves et cauchemars si hallucinants
Mes textes respirent la rue. J'ai des poumons en ciment
Je suis pas de ceux qui votent. Rien à foutre du scrutin
Je suis de ceux qui rappent, et je suis Rapublicain!
JEREMIE TUIL, MOHAND SAHRIDJ, SADEK BOURGUIBA
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