Letra de Ourse
Réveille-toi belle endormie
Tu es une ourse dans l’hiver
Dormant au bois d’une autre vie
Tu es une ourse dans l’hiver
Dormant au bois d’une autre vie
Pour oublier toutes misères
Relève-toi de la battue
Tu es un homme au fond du cœur
Battant la terre dans la rue
Où les chevaux vont sans douleur
Relève-toi de ces années
Puisque l’amant n’a pas d’odeur
Devient la voix sur l’oreiller
Où nous irons coucher nos peurs
Réveille-toi avant la nuit
Tu es la lune dans l’éther
Comme une ronde inassouvie
Au bout d’un souffle de Mahler
Passe le temps perdant du poids
À la minute dans tes bras
Le beau du laid, le faux du pas
Et l’eau du feu dans tous les draps
Pour mille chutes autant d’ébats
Tombe l’amour comme un soldat
Un cœur est lourd et maladroit
S’il faut tambour de tous les bois
Réveille-toi belle endormie
Dans le vacarme de nos ventres
Le monde a mis sous ton nombril
L’enfant qui en sera le centre
Relève-toi comme une mère
Dans la nature de ta force
Il y aura de la lumière
Assez pour éclairer la Corse
Passe le temps, perdant du poids
À la minute dans tes bras
Le beau du laid, le faux du pas
Et l’eau du feu dans tous les draps
Pour mille chutes autant d’ébats
Tombe l’amour comme un soldat
Un cœur est lourd et maladroit
S’il fait tambour de tous les bois
Réveille-toi belle endormie
Tu es une ourse dans l’hiver
Au beau milieu de l’insomnie
Garde pour moi un œil ouvert
Relève-toi de la battue
Tu es un homme au fond du cœur
Battant la terre dans la rue
Où les chevaux vont sans douleur
Relève-toi de ces années
Puisque l’amant n’a pas d’odeur
Devient la voix sur l’oreiller
Où nous irons coucher nos peurs
Réveille-toi avant la nuit
Tu es la lune dans l’éther
Comme une ronde inassouvie
Au bout d’un souffle de Mahler
Passe le temps perdant du poids
À la minute dans tes bras
Le beau du laid, le faux du pas
Et l’eau du feu dans tous les draps
Pour mille chutes autant d’ébats
Tombe l’amour comme un soldat
Un cœur est lourd et maladroit
S’il faut tambour de tous les bois
Réveille-toi belle endormie
Dans le vacarme de nos ventres
Le monde a mis sous ton nombril
L’enfant qui en sera le centre
Relève-toi comme une mère
Dans la nature de ta force
Il y aura de la lumière
Assez pour éclairer la Corse
Passe le temps, perdant du poids
À la minute dans tes bras
Le beau du laid, le faux du pas
Et l’eau du feu dans tous les draps
Pour mille chutes autant d’ébats
Tombe l’amour comme un soldat
Un cœur est lourd et maladroit
S’il fait tambour de tous les bois
Réveille-toi belle endormie
Tu es une ourse dans l’hiver
Au beau milieu de l’insomnie
Garde pour moi un œil ouvert
Catherine Major
© SODRAC
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