Letra de Les Yeux
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Les yeux de loup fiévreux d'amour derrière le masque,
Z'yeux de hibou figés au cur de la bourrasque,
Z'yeux noisettes en amandes d'une femme-écureuil,
Z'yeux de hibou figés au cur de la bourrasque,
Z'yeux noisettes en amandes d'une femme-écureuil,
Tes grands yeux noirs, Lisette, quand tu portais mon deuil,
Les yeux dans le bouillon pleurent des larmes domestiques,
Les yeux de plâtre au front d'une statue antique,
Les yeux du ruminant qu'on abat et qui beugle,
Les yeux au bout des doigts des pianistes aveugles...
Les yeux, monsieur, ça roule, roule comme des billes
Le long des caniveaux de l'enfance en guenilles,
Les yeux, monsieur, quand ils vous tendent leur corolle
Il ne leur manque vraiment même pas la parole!
Les yeux brouillés de vin, de chagrin, de caresses,
Les yeux du chien pendu tout au bout de sa laisse,
Z'yeux pochés du boxeur qui vacille et qui tombe,
Les yeux fixes des morts cloués dessous les tombes,
Les petits yeux-piécettes au fond des bas de laine,
Les yeux-minicassettes qui jazzeraient Verlaine,
Les yeux noirs d'un Russe blanc émigré en dix-sept
Et mes ils-de-perdrix cachés sous mes chaussettes...
Les yeux, monsieur, ça tue, ça viole, ça déshabille
Ca perce les cuirasses et les robes des filles,
Les yeux, monsieur, quand ils vous tendent leur corolle
Il ne leur manque, vraiment, même pas la parole!
Les yeux Jésus-Judas au hasard de vos bibles,
Les yeux-Casanova ou Ivan le Terrible,
Les yeux à-la-Margot-qui-crève ou qui s'allume
Les yeux si beaux-Garbo, au cinoche de ma plume,
Les yeux sont les acteurs, et quand ils se reposent
A la fin de la pièce quand arrive la pause,
Les yeux sont les acteurs et quand vient la "dernière",
Il baissent le rideau, ils ferment les paupières...
Les yeux, monsieur, quand ils s'enrayent, quand ils s'arrêtent
Ils restent là, fixés sur une autre planète,
Les yeux, monsieur, quand ils referment leur corolle
Alors là, oui, vraiment, il leur manque la parole!
Les yeux dans le bouillon pleurent des larmes domestiques,
Les yeux de plâtre au front d'une statue antique,
Les yeux du ruminant qu'on abat et qui beugle,
Les yeux au bout des doigts des pianistes aveugles...
Les yeux, monsieur, ça roule, roule comme des billes
Le long des caniveaux de l'enfance en guenilles,
Les yeux, monsieur, quand ils vous tendent leur corolle
Il ne leur manque vraiment même pas la parole!
Les yeux brouillés de vin, de chagrin, de caresses,
Les yeux du chien pendu tout au bout de sa laisse,
Z'yeux pochés du boxeur qui vacille et qui tombe,
Les yeux fixes des morts cloués dessous les tombes,
Les petits yeux-piécettes au fond des bas de laine,
Les yeux-minicassettes qui jazzeraient Verlaine,
Les yeux noirs d'un Russe blanc émigré en dix-sept
Et mes ils-de-perdrix cachés sous mes chaussettes...
Les yeux, monsieur, ça tue, ça viole, ça déshabille
Ca perce les cuirasses et les robes des filles,
Les yeux, monsieur, quand ils vous tendent leur corolle
Il ne leur manque, vraiment, même pas la parole!
Les yeux Jésus-Judas au hasard de vos bibles,
Les yeux-Casanova ou Ivan le Terrible,
Les yeux à-la-Margot-qui-crève ou qui s'allume
Les yeux si beaux-Garbo, au cinoche de ma plume,
Les yeux sont les acteurs, et quand ils se reposent
A la fin de la pièce quand arrive la pause,
Les yeux sont les acteurs et quand vient la "dernière",
Il baissent le rideau, ils ferment les paupières...
Les yeux, monsieur, quand ils s'enrayent, quand ils s'arrêtent
Ils restent là, fixés sur une autre planète,
Les yeux, monsieur, quand ils referment leur corolle
Alors là, oui, vraiment, il leur manque la parole!
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