Letra de La Famille
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La famille, c'est comme les oreillons.
Tu te la chopes quand tu n'es qu'un lardon,
Et à huit ans, lequel de nous conteste
Tu te la chopes quand tu n'es qu'un lardon,
Et à huit ans, lequel de nous conteste
Le père, la mère, la tante ou l'oncle Ernest ?
La famille, c'est comme leur Dieu Tout Puissant,
C'est inventé pour les petits n'enfants.
L'respect filial, c'est comme la calotte :
T'as pas le choix, c'est tes premièr'es menottes...
Heureusement, il y avait ma soeurette,
Ses lèvres chaudes contre ma pauvre tête...
La famille, c'est une bande de gens
Que tu n'connais ni des lèvr'es ni des dents,
Des magistrats qu'on t'a commis d'office,
Des étrangers qui t'appellent « mon fils ».
La famille, il se peut qu'y en ait d'sympas.
Tu sens alors l'envie d'ouvrir tes bras,
L'appel du sang ne fait rien à l'affaire :
J'connais un homme qui est cent fois mon père...
Heureusement, il y avait ma soeur Anne,
Ses lèvres chaudes contre mon bonnet d'âne...
La famille, c'est comme la Société,
Les lois y bouff'ent l'amour et l'amitié.
Mon droit d'aînesse j'l'ai laissé pour des billes,
Pas eu moyen d'trouver un plat d'lentilles.
La famille, la vraie, on se la choisit.
C'est p't'être un chien, c'est peut-être un ami,
Et c'est parfois une amour de rencontre,
Une orpheline qu'a ton heure à sa montre...
Heureusement, tu es v'nue, ma frangine,
Tes lèvres chaudes contre ma poitrine,
Heureusement, tu es v'nue, ma p'tite soeur,
Tes lèvres chaudes sont gravées dans mon coeur !
La famille, c'est comme leur Dieu Tout Puissant,
C'est inventé pour les petits n'enfants.
L'respect filial, c'est comme la calotte :
T'as pas le choix, c'est tes premièr'es menottes...
Heureusement, il y avait ma soeurette,
Ses lèvres chaudes contre ma pauvre tête...
La famille, c'est une bande de gens
Que tu n'connais ni des lèvr'es ni des dents,
Des magistrats qu'on t'a commis d'office,
Des étrangers qui t'appellent « mon fils ».
La famille, il se peut qu'y en ait d'sympas.
Tu sens alors l'envie d'ouvrir tes bras,
L'appel du sang ne fait rien à l'affaire :
J'connais un homme qui est cent fois mon père...
Heureusement, il y avait ma soeur Anne,
Ses lèvres chaudes contre mon bonnet d'âne...
La famille, c'est comme la Société,
Les lois y bouff'ent l'amour et l'amitié.
Mon droit d'aînesse j'l'ai laissé pour des billes,
Pas eu moyen d'trouver un plat d'lentilles.
La famille, la vraie, on se la choisit.
C'est p't'être un chien, c'est peut-être un ami,
Et c'est parfois une amour de rencontre,
Une orpheline qu'a ton heure à sa montre...
Heureusement, tu es v'nue, ma frangine,
Tes lèvres chaudes contre ma poitrine,
Heureusement, tu es v'nue, ma p'tite soeur,
Tes lèvres chaudes sont gravées dans mon coeur !
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