Letra de Un Jour
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Un jour je n'écrirai plus de chansons,
Je ne monterai plus sur scène,
Un jour la trouille que je traîne
Je ne monterai plus sur scène,
Un jour la trouille que je traîne
Se sera tirée pour de bon,
J'arrêterai cette psychanalyse
Qui, chaque soir, dans chaque ville,
Me rendait toujours plus fébrile,
Me faisait mouiller la chemise...
Un jour je changerai de chemin,
Dans les projos du petit matin,
Je partirai à l'aventure
Pour essayer de vivre enfin
Ces mots que j'écrivais si bien
Quand j'étais en littérature!
Je passerai comme le vent
Dans des alpages de hautes herbes
Où poussent des bergers imberbes
Et des troupeaux de moutons blancs,
Et, bercé par la cantilène
D'un pipeau malhabile peut-être,
Je m'enroulerai sous un hêtre
Dans des tapis de marjolaines...
Un jour je changerai de chemin,
Dans les projos du petit matin,
Je partirai à l'aventure
Pour essayer de vivre enfin
Ces mots que j'écrivais si bien
Quand j'étais en littérature!
Je m'arrêterai dans des villes
Aux effluves d'estaminet,
Le cul sur le cuir et le nez
Dans des chopes de bière tranquille,
Et j'écouterai sans un mot
Les servantes et les ivrognes,
Les soûlards à rouge trogne
Et les notaires à chapeau...
Un jour je changerai de chemin,
Dans les projos du petit matin,
Je partirai à l'aventure
Pour essayer de vivre enfin
Ces mots que j'écrivais si bien
Quand j'étais en littérature!
Et puis je reprendrai ma route,
Sans nulle hâte et sans attaches,
Le long des champs où quelques vaches
M'escortent et paisiblement broutent,
Anonyme, relax, tout neuf,
J'arriverai à mon enfance,
Le seul pays où tout commence,
Et je ressortirai de l'.
J'arrêterai cette psychanalyse
Qui, chaque soir, dans chaque ville,
Me rendait toujours plus fébrile,
Me faisait mouiller la chemise...
Un jour je changerai de chemin,
Dans les projos du petit matin,
Je partirai à l'aventure
Pour essayer de vivre enfin
Ces mots que j'écrivais si bien
Quand j'étais en littérature!
Je passerai comme le vent
Dans des alpages de hautes herbes
Où poussent des bergers imberbes
Et des troupeaux de moutons blancs,
Et, bercé par la cantilène
D'un pipeau malhabile peut-être,
Je m'enroulerai sous un hêtre
Dans des tapis de marjolaines...
Un jour je changerai de chemin,
Dans les projos du petit matin,
Je partirai à l'aventure
Pour essayer de vivre enfin
Ces mots que j'écrivais si bien
Quand j'étais en littérature!
Je m'arrêterai dans des villes
Aux effluves d'estaminet,
Le cul sur le cuir et le nez
Dans des chopes de bière tranquille,
Et j'écouterai sans un mot
Les servantes et les ivrognes,
Les soûlards à rouge trogne
Et les notaires à chapeau...
Un jour je changerai de chemin,
Dans les projos du petit matin,
Je partirai à l'aventure
Pour essayer de vivre enfin
Ces mots que j'écrivais si bien
Quand j'étais en littérature!
Et puis je reprendrai ma route,
Sans nulle hâte et sans attaches,
Le long des champs où quelques vaches
M'escortent et paisiblement broutent,
Anonyme, relax, tout neuf,
J'arriverai à mon enfance,
Le seul pays où tout commence,
Et je ressortirai de l'.
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