Letra de Je T'aime
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L'Espoir perché sur mon épaule,
Comme un vieux corbeau joue son rôle,
Mais le cur, vains dieux, n'y est plus,
Comme un vieux corbeau joue son rôle,
Mais le cur, vains dieux, n'y est plus,
Mon cur perd ses plumes, le sais-tu?
Je t'aime, je t'aime, je t'aime...
Le Monde qui ne tourne pas très rond,
L'envie de gueuler "Mort aux Cons!",
Ma place réservée chez les fous,
Tu sais, comme au fond je m'en fous...
Je t'aime, je t'aime, je t'aime...
La petite fille impubère,
Moitié bébé, moitié berbère,
Qui m'a donné ses quatorze ans,
C'était où déjà? C'était quand?
Je t'aime, je t'aime, je t'aime...
L'heure tranquille, entre chien et loup ,
Où les oiseaux meurent dans la boue,
L'heure tranquille où les lions vont boire,
Au zoo dans leur marre à canards...
Je t'aime, je t'aime, je t'aime...
La pluie qui tombe sur l'étang
Et mon esprit qui va, battant
La campagne, puis qui se perd,
Entre tes printemps, mes hivers,
Je t'aime, je t'aime, je t'aime...
Le téléphone crève-cur
Qui crache dans le répondeur
Ta voix polie et machinale,
Comme une circulaire vocale...
Je t'aime, je t'aime, je t'aime...
La chienne qui a mal aux oreilles
Et qui me lèche et qui me veille,
L'il attentif à mon silence,
M'interroge sur ton absence...
Je t'aime, je t'aime, je t'aime...
Nos deux carcasses qui se coltinent,
Cur contre cur, corps contre échine,
Nos deux esquifs qui ballottent
L'un contre l'autre, mais qui flottent...
Je t'aime, je t'aime, je t'aime.
Je t'aime, je t'aime, je t'aime...
Le Monde qui ne tourne pas très rond,
L'envie de gueuler "Mort aux Cons!",
Ma place réservée chez les fous,
Tu sais, comme au fond je m'en fous...
Je t'aime, je t'aime, je t'aime...
La petite fille impubère,
Moitié bébé, moitié berbère,
Qui m'a donné ses quatorze ans,
C'était où déjà? C'était quand?
Je t'aime, je t'aime, je t'aime...
L'heure tranquille, entre chien et loup ,
Où les oiseaux meurent dans la boue,
L'heure tranquille où les lions vont boire,
Au zoo dans leur marre à canards...
Je t'aime, je t'aime, je t'aime...
La pluie qui tombe sur l'étang
Et mon esprit qui va, battant
La campagne, puis qui se perd,
Entre tes printemps, mes hivers,
Je t'aime, je t'aime, je t'aime...
Le téléphone crève-cur
Qui crache dans le répondeur
Ta voix polie et machinale,
Comme une circulaire vocale...
Je t'aime, je t'aime, je t'aime...
La chienne qui a mal aux oreilles
Et qui me lèche et qui me veille,
L'il attentif à mon silence,
M'interroge sur ton absence...
Je t'aime, je t'aime, je t'aime...
Nos deux carcasses qui se coltinent,
Cur contre cur, corps contre échine,
Nos deux esquifs qui ballottent
L'un contre l'autre, mais qui flottent...
Je t'aime, je t'aime, je t'aime.
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