Letra de Il Rêvait
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Il rêvait d'aller en mer d'être entouré de marins
Il rêvait d'lever son verre à la santé des copains
Il rêvait d'un monde d'hommes débarquant comme une marée
Il rêvait d'lever son verre à la santé des copains
Il rêvait d'un monde d'hommes débarquant comme une marée
Gonflé de mâles hormones, fier d'éclabousser les quais
Il rêvait d'une traversée houleusement masculine
Où les femmes en papier tapisseraient les cabines
Il rêvait d'un équipage dont il serait un maillon
Un moussaillon de passage dans une chaîne de garçon
Il rêvait d'être adopté par une horde de vieux loups
Dont les poils ébouriffées auraient oublié d'être doux
Il se voyait déjà mousse, déjà fils de capitaine
Il se voyait faire la course avec dauphins et baleines
Il rêvait de s'évader par un trou dans l'horizon
Avec la proue doit levée comme la pointe d'un canon
Il rêvait de cette liberté que les marins vivent à l'étroit
Entre une cuisine bondée et une bien maigre matelas
Il rêvait de jouer aux cartes sur des tables chancelantes
Avec des matelots rougeâtes qui ne tiendraient plus sur leurs jambes
Il rêvait de miser ses piastres et de gagner ses paris
Et puis regagner son p'tit lit en tanguant tous ses comparses
Il rêvait d'un monde clos prisonnier dans l'air du large
Où il n'y aurait comme nuage que celui des Malboros
Soufflées par certains visages victimes des brises marines
Qui taillardent et qui burinent et puis qui allongent l'âge
Il rêvait d'être adopté par une horde de vieux loups
Dont les poils ébouriffées auraient oublié d'être doux
Il se voyait déjà mousse, déjà fils de capitaine
Il se voyait faire la course avec dauphins et baleines
Il rêvait de s'évader par un trou dans l'horizon
Avec la proue doit levée comme la pointe d'un canon
Il rêvait de cette liberté que les marins vivent à l'étroit
Entre une cuisine bondée et une bien maigre matelas
Il rêvait d'aller en mer mais il n'est jamais parti
De sont petit coin de terre de son petit coin de pays
Il habite sous le même toit depuis 35 ans bientôt
Et de son hublot il voit toujours le même bungalow
Il a mené une belle vie il a été architecte
Excellent père et mari maintenant à la retraite
Il a tout bien dirigé comme un bon vieux capitaine
Et pour ne pas faire de pein il n'a jamais avoué
Qu'il rêvait d'être adopté par une horde de vieux loups
Dont les poils ébouriffées auraient oublié d'être doux
Qu'il rêvait de s'évader par un trou dans l'horizon
Mais qu'il n'a jamais osé abandonner sa maison
Une épouse, quatre filles et la belle-mère Simone
Il est bien de sa famille le seul de sa race d'hommes
Elle n'oublient pas d'être douces, elle sont toutes parfumées
Elles adorent faire les courses, elle préparent de bons dîners
(Merci à Josée G pour cettes paroles)
Il rêvait d'une traversée houleusement masculine
Où les femmes en papier tapisseraient les cabines
Il rêvait d'un équipage dont il serait un maillon
Un moussaillon de passage dans une chaîne de garçon
Il rêvait d'être adopté par une horde de vieux loups
Dont les poils ébouriffées auraient oublié d'être doux
Il se voyait déjà mousse, déjà fils de capitaine
Il se voyait faire la course avec dauphins et baleines
Il rêvait de s'évader par un trou dans l'horizon
Avec la proue doit levée comme la pointe d'un canon
Il rêvait de cette liberté que les marins vivent à l'étroit
Entre une cuisine bondée et une bien maigre matelas
Il rêvait de jouer aux cartes sur des tables chancelantes
Avec des matelots rougeâtes qui ne tiendraient plus sur leurs jambes
Il rêvait de miser ses piastres et de gagner ses paris
Et puis regagner son p'tit lit en tanguant tous ses comparses
Il rêvait d'un monde clos prisonnier dans l'air du large
Où il n'y aurait comme nuage que celui des Malboros
Soufflées par certains visages victimes des brises marines
Qui taillardent et qui burinent et puis qui allongent l'âge
Il rêvait d'être adopté par une horde de vieux loups
Dont les poils ébouriffées auraient oublié d'être doux
Il se voyait déjà mousse, déjà fils de capitaine
Il se voyait faire la course avec dauphins et baleines
Il rêvait de s'évader par un trou dans l'horizon
Avec la proue doit levée comme la pointe d'un canon
Il rêvait de cette liberté que les marins vivent à l'étroit
Entre une cuisine bondée et une bien maigre matelas
Il rêvait d'aller en mer mais il n'est jamais parti
De sont petit coin de terre de son petit coin de pays
Il habite sous le même toit depuis 35 ans bientôt
Et de son hublot il voit toujours le même bungalow
Il a mené une belle vie il a été architecte
Excellent père et mari maintenant à la retraite
Il a tout bien dirigé comme un bon vieux capitaine
Et pour ne pas faire de pein il n'a jamais avoué
Qu'il rêvait d'être adopté par une horde de vieux loups
Dont les poils ébouriffées auraient oublié d'être doux
Qu'il rêvait de s'évader par un trou dans l'horizon
Mais qu'il n'a jamais osé abandonner sa maison
Une épouse, quatre filles et la belle-mère Simone
Il est bien de sa famille le seul de sa race d'hommes
Elle n'oublient pas d'être douces, elle sont toutes parfumées
Elles adorent faire les courses, elle préparent de bons dîners
(Merci à Josée G pour cettes paroles)
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