Letra de Millions
Des milliers, des millions d'euros,
Des billets qu'on ne voit pas.
Les voyous n'ont pas la même chance,
Des billets qu'on ne voit pas.
Les voyous n'ont pas la même chance,
Les mêmes délits, pas le même constat.
Des milliers, des millions d'euros,
De là-haut ils ne tombent pas.
La même direction, le même sens,
La justice ne les gêne pas.
Ça squatte les bancs, ça squatte les halls,
Ça fait les grands, ça fuit l'école,
Ça fait rêver l'argent facile c'est normal.
Ça parle de shit, ça parle de gonz,
De dernières cuites, des srabs en zonz,
Refaire le monde quand on est seul ça fait mal.
Et nos enfants qui trop souvent s'inspirent
De toutes les prouesses des gangsters et des grands.
Et trop souvent ce qu'il y a de pire
C'est que l'on délaisse les fautes des dirigeants.
Ça braque les banques, évite la taule,
Ça change souvent le fusil d'épaule,
Un jour c'est rouge, un jour c'est bleu, pas normal.
Ça nie les faits même en plein vol,
Ça reste uni quand tout s'affole,
Sortent tous de la même école, c'est normal.
Toujours les mêmes combines, le même sens !
Des milliers, des millions d'euros,
Des billets qu'on ne voit pas.
Les voyous n'ont pas la même chance,
Les mêmes délits, pas le même constat.
Des milliers, des millions d'euros,
De là-haut ils ne tombent pas.
La même direction, le même sens,
La justice ne les gêne pas.
Mais comment trouver sa place ?
Mon avenir sur le dos d'une pièce.
Souvent au fond de la classe, je crois que je fais peur comme mon adresse,
Pas les mêmes lacunes et pas les mêmes faiblesses.
Pour faire la thune sort le feu puis après je me barre en vitesse !
Tout est compliqué mais l'argent facile.
Même nos vies ont un prix, j'entends la monnaie qu'on manie,
Pour quelques billets comme seul mobile,
Puis le juge a tranché, j'entends la serrure dans la nuit.
Et moi je prends plus le métro,
J'ai mon chauffeur, deux maisons très loin du ghetto.
On flatte mon égo, ma parole, mes euros.
Ma réussite fascine tout comme les mafiosos.
Alors qu'on enferme ceux qui s'indignent,
Je vous noie dans des mots et mes discours sont très habiles.
C'est souvent très moche et sur le fil,
Puis le juge a tranché, j'entends mes voix qui s'éparpillent.
Chacun s'efforce d'en profiter !
Des milliers, des millions d'euros,
Des billets qu'on ne voit pas.
Les voyous n'ont pas la même chance,
Les mêmes délits, pas le même constat.
Des milliers, des millions d'euros,
De là-haut ils ne tombent pas.
La même direction, le même sens,
La justice ne les gêne pas.
Sont-ils tous devenus millionnaires ? Soyons sérieux.
Pas les mêmes vies, les mêmes destins, pas les mêmes vices.
Pas les mêmes vies, les mêmes salaires et contentieux.
Pour la survie pas le même chemin.
Des milliers, des millions d'euros,
De là-haut ils ne tombent pas.
La même direction, le même sens,
La justice ne les gêne pas.
Ça squatte les bancs, ça squatte les halls,
Ça fait les grands, ça fuit l'école,
Ça fait rêver l'argent facile c'est normal.
Ça parle de shit, ça parle de gonz,
De dernières cuites, des srabs en zonz,
Refaire le monde quand on est seul ça fait mal.
Et nos enfants qui trop souvent s'inspirent
De toutes les prouesses des gangsters et des grands.
Et trop souvent ce qu'il y a de pire
C'est que l'on délaisse les fautes des dirigeants.
Ça braque les banques, évite la taule,
Ça change souvent le fusil d'épaule,
Un jour c'est rouge, un jour c'est bleu, pas normal.
Ça nie les faits même en plein vol,
Ça reste uni quand tout s'affole,
Sortent tous de la même école, c'est normal.
Toujours les mêmes combines, le même sens !
Des milliers, des millions d'euros,
Des billets qu'on ne voit pas.
Les voyous n'ont pas la même chance,
Les mêmes délits, pas le même constat.
Des milliers, des millions d'euros,
De là-haut ils ne tombent pas.
La même direction, le même sens,
La justice ne les gêne pas.
Mais comment trouver sa place ?
Mon avenir sur le dos d'une pièce.
Souvent au fond de la classe, je crois que je fais peur comme mon adresse,
Pas les mêmes lacunes et pas les mêmes faiblesses.
Pour faire la thune sort le feu puis après je me barre en vitesse !
Tout est compliqué mais l'argent facile.
Même nos vies ont un prix, j'entends la monnaie qu'on manie,
Pour quelques billets comme seul mobile,
Puis le juge a tranché, j'entends la serrure dans la nuit.
Et moi je prends plus le métro,
J'ai mon chauffeur, deux maisons très loin du ghetto.
On flatte mon égo, ma parole, mes euros.
Ma réussite fascine tout comme les mafiosos.
Alors qu'on enferme ceux qui s'indignent,
Je vous noie dans des mots et mes discours sont très habiles.
C'est souvent très moche et sur le fil,
Puis le juge a tranché, j'entends mes voix qui s'éparpillent.
Chacun s'efforce d'en profiter !
Des milliers, des millions d'euros,
Des billets qu'on ne voit pas.
Les voyous n'ont pas la même chance,
Les mêmes délits, pas le même constat.
Des milliers, des millions d'euros,
De là-haut ils ne tombent pas.
La même direction, le même sens,
La justice ne les gêne pas.
Sont-ils tous devenus millionnaires ? Soyons sérieux.
Pas les mêmes vies, les mêmes destins, pas les mêmes vices.
Pas les mêmes vies, les mêmes salaires et contentieux.
Pour la survie pas le même chemin.