Letra de Dr. Martens E01
[Intro]
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[Intro]
Évidement, toute cette histoire n'est qu'une fiction
Qui j'espère invitera à la réflexion
Sur les dérives, parfois sectaires d'un isolement social, racial ou économique
Combattre les extrêmes, avant que ce soit l'inverse
[Couplet 1]
Déjà petit, très peu d'amis, souvent solitaire
Unique enfant d'une famille discrète, ouvrière
Qui pour survivre dans ce milieu de bâtiments précaires
Gratte jour et nuit, touche le SMIC pour un taf' de merde
Dure est la vie, mais bon tant pis, il faudra faire avec
T'façon ici, on a beau crier, nul n'entend l'appel
Alors enlisé dans l'oubli, on tente de rester fier
Mais la sère-mi fini très vite par faire baisser la tête
Dix-neuf-cent-quatre-vingt-six, j'avais cinq piges à peine
J'ai vu arriver sans un bruit la douleur quotidienne
D'une mère infirme que les soucis ont quasi rendu muette
D'un daron qui dans le Whisky tente de noyer les dettes
Et qui se venge de ses défaites en détruisant c'qu'il aime
En tabassant souvent ma mère quand ce n'est pas moi-même
Chaque jour plus rude et plus obscur que celui de la veille
Me pousse à traîner dans la rue, fuir cette sale rengaine
À sept-huit piges, passage difficile par l'école primaire
Où j'ai rapidement appris le sens du mot "colère"
Faut dire qu'entendre sans arrêt des "vas-y, nique ta mère"
Marque l'esprit qui encore aujourd'hui me reste en travers
Je me souviens qu'à cette époque, j'aurais souhaiter que crèvent
Tous ces connards de fils de bourges qui m'insultaient sans cesse
De sale pauvre, de cassos, de bâtard parfois même
Finalement cette période forge mon caractère
Un peu plus tard, c'est au lycée que tout s'accélère
Un jour de Mars, pour un regard pourtant ordinaire
Une bande de rabzas et de blacks à la réput' vénère
S'y mettent à quatre pour me coincer dans les chiottes, et merde
Tout va très vite, l'un d'eux me gifle tandis qu'les autres me tiennent
J'essaye de fuir mais tous ces types sur mon corps se jettent
Les coups déferlent et les insultes sur ma gueule s'enchaînent
Aucune issue, et si je suis seul contre quatre, que faire?
Répondre j'aimerais, mais maintenu de force à terre
Une main sur la bouche m'empêche de donner l'alerte
Lorsque soudain, l'un d'eux se lève, prend son élan, abrège
D'un penalty dans les gencives, c'est le trou noir direct
[Couplet 2]
Inconscient, c'est dans mon sang dans lequel je baigne
Qu'on me retrouve quelques instants après ce long calvaire
Transporté aux urgences dans un profond sommeil
C'est seulement trois jours plus tard que je me réveille
Les jambes cassées, les côtes pétées ainsi qu'une trentaine
De points de sutures sur le crâne et l'arcade sourcilière
Sous assistance respiratoire, fracture de l'abdomen
Je m'alimente et n'chie que par des tuyaux désormais
Les journées passent ainsi de suite, ça fait déjà six semaines
Que je suis cloué sur ce lit d'hôpital sans rien faire
À l'exception de quelques visites, trois ou quatre lettres
Je passe le plus clair de mon temps à ruminer ma haine
À ressasser silencieusement chaque minute de cette scène
À contenir douloureusement ma colère et ma peine
Moi qui n'avais jamais rien fait, pourquoi est-ce moi, bordel ?
Pourquoi ceci ? Pourquoi cela ? Pourquoi ? Pourquoi ? Merde !
Il est certain qu'aujourd'hui j'suis plus tout à fait le même
J'ai juste envie d'acheter une arme et de flinguer ces mecs
Ainsi même que tous leurs semblables, indigènes
Quand les parasites envahissent, l'extrême droite est l'remède
Ils feraient mieux d'rentrer chez eux, d'retourner dans leur bled
Au lieu de profiter des alloc', salir ma France si belle
Nettoyage ethnique massif, c'est les crouilles et les nègres
Je serais d'avis que pour l'exemple d'en jeter un dans la Seine
Qui j'espère invitera à la réflexion
Sur les dérives, parfois sectaires d'un isolement social, racial ou économique
Combattre les extrêmes, avant que ce soit l'inverse
[Couplet 1]
Déjà petit, très peu d'amis, souvent solitaire
Unique enfant d'une famille discrète, ouvrière
Qui pour survivre dans ce milieu de bâtiments précaires
Gratte jour et nuit, touche le SMIC pour un taf' de merde
Dure est la vie, mais bon tant pis, il faudra faire avec
T'façon ici, on a beau crier, nul n'entend l'appel
Alors enlisé dans l'oubli, on tente de rester fier
Mais la sère-mi fini très vite par faire baisser la tête
Dix-neuf-cent-quatre-vingt-six, j'avais cinq piges à peine
J'ai vu arriver sans un bruit la douleur quotidienne
D'une mère infirme que les soucis ont quasi rendu muette
D'un daron qui dans le Whisky tente de noyer les dettes
Et qui se venge de ses défaites en détruisant c'qu'il aime
En tabassant souvent ma mère quand ce n'est pas moi-même
Chaque jour plus rude et plus obscur que celui de la veille
Me pousse à traîner dans la rue, fuir cette sale rengaine
À sept-huit piges, passage difficile par l'école primaire
Où j'ai rapidement appris le sens du mot "colère"
Faut dire qu'entendre sans arrêt des "vas-y, nique ta mère"
Marque l'esprit qui encore aujourd'hui me reste en travers
Je me souviens qu'à cette époque, j'aurais souhaiter que crèvent
Tous ces connards de fils de bourges qui m'insultaient sans cesse
De sale pauvre, de cassos, de bâtard parfois même
Finalement cette période forge mon caractère
Un peu plus tard, c'est au lycée que tout s'accélère
Un jour de Mars, pour un regard pourtant ordinaire
Une bande de rabzas et de blacks à la réput' vénère
S'y mettent à quatre pour me coincer dans les chiottes, et merde
Tout va très vite, l'un d'eux me gifle tandis qu'les autres me tiennent
J'essaye de fuir mais tous ces types sur mon corps se jettent
Les coups déferlent et les insultes sur ma gueule s'enchaînent
Aucune issue, et si je suis seul contre quatre, que faire?
Répondre j'aimerais, mais maintenu de force à terre
Une main sur la bouche m'empêche de donner l'alerte
Lorsque soudain, l'un d'eux se lève, prend son élan, abrège
D'un penalty dans les gencives, c'est le trou noir direct
[Couplet 2]
Inconscient, c'est dans mon sang dans lequel je baigne
Qu'on me retrouve quelques instants après ce long calvaire
Transporté aux urgences dans un profond sommeil
C'est seulement trois jours plus tard que je me réveille
Les jambes cassées, les côtes pétées ainsi qu'une trentaine
De points de sutures sur le crâne et l'arcade sourcilière
Sous assistance respiratoire, fracture de l'abdomen
Je m'alimente et n'chie que par des tuyaux désormais
Les journées passent ainsi de suite, ça fait déjà six semaines
Que je suis cloué sur ce lit d'hôpital sans rien faire
À l'exception de quelques visites, trois ou quatre lettres
Je passe le plus clair de mon temps à ruminer ma haine
À ressasser silencieusement chaque minute de cette scène
À contenir douloureusement ma colère et ma peine
Moi qui n'avais jamais rien fait, pourquoi est-ce moi, bordel ?
Pourquoi ceci ? Pourquoi cela ? Pourquoi ? Pourquoi ? Merde !
Il est certain qu'aujourd'hui j'suis plus tout à fait le même
J'ai juste envie d'acheter une arme et de flinguer ces mecs
Ainsi même que tous leurs semblables, indigènes
Quand les parasites envahissent, l'extrême droite est l'remède
Ils feraient mieux d'rentrer chez eux, d'retourner dans leur bled
Au lieu de profiter des alloc', salir ma France si belle
Nettoyage ethnique massif, c'est les crouilles et les nègres
Je serais d'avis que pour l'exemple d'en jeter un dans la Seine
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