Letra de Ma Mère
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Dis tu veux bien me parler d’elle
j’aimerais encore écrire une page
qu’on monte un peu sur l’arc en ciel
j’aimerais encore écrire une page
qu’on monte un peu sur l’arc en ciel
pour aller toucher son visage
sentir encore un peu sa main
passer comme elle passait le soir
et le matin
dis, tu veux bien me parler des fois
où elle ne voulait pas sourire
quand elle criait qu’il faisait froid
qu’il y a des routes où faut s’couvrir
de ces hasards qui font le trottoir
qu’il suffit d’une fois pour mourir
ne pas courir, ralentir
tu veux bien m’faire écouter
quand elle chantait sous la glycine
a l’heure où le soleil d’été
nous accrochait à ses racines
À voir les larmes du passé
et le sourire de la famille
marquer dans ses lignes
dis tu veux bien, encore, la faire parler
j’ai peur qu’avec le temps
ma mémoire vole au vent
dis, tu veux bien, encore, la raconter
l’histoire où elle m’attend
les jours de mauvais sang
elle, qui m’a donné mon air
ma source, ma rivière, ma mère
elle, qui m’a donné mon air
ma source, ma rivière, ma mère
dis tu veux bien m’lire un peu d’elle
y’a des courriers que j’ai pas lus
des correspondances par centaines
et des tendresses à demi nues
avant que jeunesse s’éteigne
pour un amour en moins déçu
et le prince attendu
dis, tu veux bien me parler des fois
où elle écrivait sur le mur
un trait pour mesurer parfois
combien grandir c’est pas si dur
que dans vieillir on n’aime pas
ni la vitesse ni l’allure
ni la promesse de l’usure
dis, tu veux bien m’faire écouter
un morceau de voix sur l' répondeur
d’une fois où j’ai pas décroché
de peur qu’ça dure encore des heures
pour des questions sur mes printemps
et ma poursuite du bonheur
et mes mensonges jamais vraiment, rassurants
dis tu veux bien, encore, la faire parler
j’ai peur qu’avec le temps
ma mémoire vole au vent
dis, tu veux bien, encore, la raconter
l’histoire où elle m’attend
les jours de mauvais sang
elle, qui m’a donné mon air
ma source, ma rivière, ma mère
elle, qui m’a donné mon air
ma source, ma rivière, ma mère
dis tu veux bien me décoiffer
qu’elle vienne ranger un peu ma tête
j’ai les idées trop mélangées
pour faire semblant d’être à la fête
les bougies qu’on n’a pas soufflées
et le silence qui prend perpète
dis, tu veux bien me parler d’elle
j'suis sûr qu’on avait la même
parait qu’elles ont toutes ça dans le corps
que dans leur ventre y’a pas plus fort
qu’elles donneraient encore des je t’aime
dans les couleurs des chrysanthèmes
elle, elle
dis tu veux bien, encore, la faire parler
j’ai peur qu’avec le temps
ma mémoire vole au vent
dis, tu veux bien, encore, la raconter
l’histoire où elle m’attend
les jours de mauvais sang
elle, qui m’a donné mon air
ma source, ma rivière, ma mère
elle, qui m’a donné mon air
ma source, ma rivière, ma mère
elle qui m’a donné un père
ma source, ma rivière, ma mère
elle, qui m’a donné mon air
ma mère, ma mère, ma mère
(Merci à Lou pour cettes paroles)
sentir encore un peu sa main
passer comme elle passait le soir
et le matin
dis, tu veux bien me parler des fois
où elle ne voulait pas sourire
quand elle criait qu’il faisait froid
qu’il y a des routes où faut s’couvrir
de ces hasards qui font le trottoir
qu’il suffit d’une fois pour mourir
ne pas courir, ralentir
tu veux bien m’faire écouter
quand elle chantait sous la glycine
a l’heure où le soleil d’été
nous accrochait à ses racines
À voir les larmes du passé
et le sourire de la famille
marquer dans ses lignes
dis tu veux bien, encore, la faire parler
j’ai peur qu’avec le temps
ma mémoire vole au vent
dis, tu veux bien, encore, la raconter
l’histoire où elle m’attend
les jours de mauvais sang
elle, qui m’a donné mon air
ma source, ma rivière, ma mère
elle, qui m’a donné mon air
ma source, ma rivière, ma mère
dis tu veux bien m’lire un peu d’elle
y’a des courriers que j’ai pas lus
des correspondances par centaines
et des tendresses à demi nues
avant que jeunesse s’éteigne
pour un amour en moins déçu
et le prince attendu
dis, tu veux bien me parler des fois
où elle écrivait sur le mur
un trait pour mesurer parfois
combien grandir c’est pas si dur
que dans vieillir on n’aime pas
ni la vitesse ni l’allure
ni la promesse de l’usure
dis, tu veux bien m’faire écouter
un morceau de voix sur l' répondeur
d’une fois où j’ai pas décroché
de peur qu’ça dure encore des heures
pour des questions sur mes printemps
et ma poursuite du bonheur
et mes mensonges jamais vraiment, rassurants
dis tu veux bien, encore, la faire parler
j’ai peur qu’avec le temps
ma mémoire vole au vent
dis, tu veux bien, encore, la raconter
l’histoire où elle m’attend
les jours de mauvais sang
elle, qui m’a donné mon air
ma source, ma rivière, ma mère
elle, qui m’a donné mon air
ma source, ma rivière, ma mère
dis tu veux bien me décoiffer
qu’elle vienne ranger un peu ma tête
j’ai les idées trop mélangées
pour faire semblant d’être à la fête
les bougies qu’on n’a pas soufflées
et le silence qui prend perpète
dis, tu veux bien me parler d’elle
j'suis sûr qu’on avait la même
parait qu’elles ont toutes ça dans le corps
que dans leur ventre y’a pas plus fort
qu’elles donneraient encore des je t’aime
dans les couleurs des chrysanthèmes
elle, elle
dis tu veux bien, encore, la faire parler
j’ai peur qu’avec le temps
ma mémoire vole au vent
dis, tu veux bien, encore, la raconter
l’histoire où elle m’attend
les jours de mauvais sang
elle, qui m’a donné mon air
ma source, ma rivière, ma mère
elle, qui m’a donné mon air
ma source, ma rivière, ma mère
elle qui m’a donné un père
ma source, ma rivière, ma mère
elle, qui m’a donné mon air
ma mère, ma mère, ma mère
(Merci à Lou pour cettes paroles)
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