Letra de Couventine
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Pour un baiser donné un soir après la fête,
Tes parents t'ont cloîtrée,
On t'a rasé la tête.
Tes parents t'ont cloîtrée,
On t'a rasé la tête.
A dormir à la dure, tu en as pour mille ans
Ah que le temps me dure
Depuis que je t'attends
Tu laves tes bras blancs à l'eau de la gouttière
Dans la cour du couvent
Il n'est pas de rivière,
Accroche ta chemise aux grilles du couvent
Qu'au moins elle se grise, aux caresses du vent
Peut-être un jour le roi
Viendra se chercher reine,
C'est toi qu'il choisira
Mais, j'aurai eu l'étrenne
Là-bas sous le grand chêne
Je me balancerai
Je n'ai pas eu de veine
Mais vous, vous qui passez,
Sachez qu'elle trouvera mon corps
En allant à la chasse
Et sur les mandragores
Se couchera bien lasse
Et comprendra, seulette.
Et puisqu'on s'aime encore,
Couronnes ni cornettes
Ne valent douce mort.
Je t'aime encore,
Je t'aime encore !
Ah que le temps me dure
Depuis que je t'attends
Tu laves tes bras blancs à l'eau de la gouttière
Dans la cour du couvent
Il n'est pas de rivière,
Accroche ta chemise aux grilles du couvent
Qu'au moins elle se grise, aux caresses du vent
Peut-être un jour le roi
Viendra se chercher reine,
C'est toi qu'il choisira
Mais, j'aurai eu l'étrenne
Là-bas sous le grand chêne
Je me balancerai
Je n'ai pas eu de veine
Mais vous, vous qui passez,
Sachez qu'elle trouvera mon corps
En allant à la chasse
Et sur les mandragores
Se couchera bien lasse
Et comprendra, seulette.
Et puisqu'on s'aime encore,
Couronnes ni cornettes
Ne valent douce mort.
Je t'aime encore,
Je t'aime encore !
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