Letra de Tapis Rouge
Elle savait ce qu’elle faisait.
Elle savait ce qu’il allait ce produire.
Ce soir était un soir ou la nuit lui appartenait.
Elle savait ce qu’il allait ce produire.
Ce soir était un soir ou la nuit lui appartenait.
Précieusement, charnue de désirs elle s’était glissée dans un bain chaud et impudique.
Avec précaution elle avait parfumé son corps de crème.
Elle savait que ce soir elle mettrait toutes ses valeurs dans le tiroir de sa mémoire.
Nez de clown, rouge.
Elle l’avait appelé.
Un café? Il avait répondu oui, il savait ce qu’il faisait.
Deux adultes. Deux adultes mais si enfantins, tellement seuls.
Personne ne saurait. Tuer le temps ensemble, ballon rouge.
Ils ne s’aimaient pas vraiment d’amour,
Ils aimaient être ensemble et partager des joies,
Des peines et soulager leurs désirs charnels.
Rien de plus, tristement.
Chez lui, un café, des paroles.
Des flots de paroles pour éviter tous regards.
Pour fuir des désirs, des envies. Un café.
Des secrets confiés, échangés. Banal.
Nez rouge, un soir fugace.
Puis il est l’heure de se séparer.
Lui offre un cadeau, elle sensible sens qu’une tension monte.
Il la raccompagne.
Et dans la voiture une phrase «j’ai envie de t’embrasser» déclenche un torrent de passion.
Trop longtemps retenu.
Pas de tapis rouge.
Avidement les lèvres se rencontrent, avidement des mains s’évadent.
Une chaleur se dégage.
Lui, plein de désir sous des mains câlines,
Elle, pleine de désirs sous des mains fouilleuse.
Plus rien ne les retient, la nuit les drape.
La nuit les couvre. Une jupe est remontée à la hâte.
Dans cette folie,
Une seule jambe de collant est enlevée
Pour offrir un sexe gonflé de désir une main glisse à l’intérieur,
Des cuisses chaudes de promesses.
Ballon rouge. Plus rien ne les arrête.
Le siège de la voiture se couche.
Puis lentement, délicieusement chacune des quatre mains déshabille l’autre.
Des baisers avides déchaînent deux corps demande.
Puis, les deux corps s’unissent, s’accouplent.
Tendrement, il pénètre en elle.
Tendrement il la pénètre.
Elle se cabre, l’invitant à rester, l’invitant à se donner.
Sans amour. Tout devient vivant.
Tout devient douleur.
De légers tressaillement envahissent les corps des deux amants.
Impudique dans leurs chairs, ils s’abandonne l’un dans l’autre.
Ils se donnent sans compter.
Ils prennent, ils donnent. Ils prennent.
Fulgurant de haine envers elle, elle joue à l’épanouie.
Le pastique du ballon rouge grince.
Ballon rouge éclaté, tapis rouge enroulé, nez rouge de clown.
C’est fini la tempête des sentiments charnels.
Chacun se rhabille mine de rien, mine de tout.
Pas un mot. Pas une promesse, pas un mot d’amour.
Que soulager des envies. La voiture démarre.
Tout est fini. Ne rien dire.
Ballon rouge et vide grenier.
Un au revoir, lancé à la hâte.
Demain elle reprendra un bain pour un amant lointain
Miroir ne triche pas, l’odeur qu’elle regarde pue.
Elle sait, le jeu est dégueulant de tristesse.
Une nouvelle histoire courte d’un jour,
Pour ne pas croire.
Mais dans un ventre trop lourd de secret,
Elle continuer son chemin vers une fin sans parole.
Mais ballon rouge va éclater
Avec précaution elle avait parfumé son corps de crème.
Elle savait que ce soir elle mettrait toutes ses valeurs dans le tiroir de sa mémoire.
Nez de clown, rouge.
Elle l’avait appelé.
Un café? Il avait répondu oui, il savait ce qu’il faisait.
Deux adultes. Deux adultes mais si enfantins, tellement seuls.
Personne ne saurait. Tuer le temps ensemble, ballon rouge.
Ils ne s’aimaient pas vraiment d’amour,
Ils aimaient être ensemble et partager des joies,
Des peines et soulager leurs désirs charnels.
Rien de plus, tristement.
Chez lui, un café, des paroles.
Des flots de paroles pour éviter tous regards.
Pour fuir des désirs, des envies. Un café.
Des secrets confiés, échangés. Banal.
Nez rouge, un soir fugace.
Puis il est l’heure de se séparer.
Lui offre un cadeau, elle sensible sens qu’une tension monte.
Il la raccompagne.
Et dans la voiture une phrase «j’ai envie de t’embrasser» déclenche un torrent de passion.
Trop longtemps retenu.
Pas de tapis rouge.
Avidement les lèvres se rencontrent, avidement des mains s’évadent.
Une chaleur se dégage.
Lui, plein de désir sous des mains câlines,
Elle, pleine de désirs sous des mains fouilleuse.
Plus rien ne les retient, la nuit les drape.
La nuit les couvre. Une jupe est remontée à la hâte.
Dans cette folie,
Une seule jambe de collant est enlevée
Pour offrir un sexe gonflé de désir une main glisse à l’intérieur,
Des cuisses chaudes de promesses.
Ballon rouge. Plus rien ne les arrête.
Le siège de la voiture se couche.
Puis lentement, délicieusement chacune des quatre mains déshabille l’autre.
Des baisers avides déchaînent deux corps demande.
Puis, les deux corps s’unissent, s’accouplent.
Tendrement, il pénètre en elle.
Tendrement il la pénètre.
Elle se cabre, l’invitant à rester, l’invitant à se donner.
Sans amour. Tout devient vivant.
Tout devient douleur.
De légers tressaillement envahissent les corps des deux amants.
Impudique dans leurs chairs, ils s’abandonne l’un dans l’autre.
Ils se donnent sans compter.
Ils prennent, ils donnent. Ils prennent.
Fulgurant de haine envers elle, elle joue à l’épanouie.
Le pastique du ballon rouge grince.
Ballon rouge éclaté, tapis rouge enroulé, nez rouge de clown.
C’est fini la tempête des sentiments charnels.
Chacun se rhabille mine de rien, mine de tout.
Pas un mot. Pas une promesse, pas un mot d’amour.
Que soulager des envies. La voiture démarre.
Tout est fini. Ne rien dire.
Ballon rouge et vide grenier.
Un au revoir, lancé à la hâte.
Demain elle reprendra un bain pour un amant lointain
Miroir ne triche pas, l’odeur qu’elle regarde pue.
Elle sait, le jeu est dégueulant de tristesse.
Une nouvelle histoire courte d’un jour,
Pour ne pas croire.
Mais dans un ventre trop lourd de secret,
Elle continuer son chemin vers une fin sans parole.
Mais ballon rouge va éclater
FAVERIS, ESSADI MEHDI/BRAHMI, ABDELKRIM/DUPORT, JOHANN
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