Asyndess
Le Marécage
Puis la terre devint vase et dévora mes pastoujours davantageEnfin noyeé, mon errance agonisaallant mourir dans l'ombre du suppliciéEst-ce la passivité qui encouragea mes membresà se mouvoir?A déjouer une dernière fois le piègetendu par la fange?Son carcan avide m'avala finalement jusqu'aux chevillesmais déjàJ'étais does à l'arbreloin de son arroganceUn instant, he songeais à me blottir tout entierau sein de ce linceul de bouePourtant les promesses de réconfort et de paix s'enfuirentMes sens intrigués s'étant libérésJe soupçonnais le hasard de ne pas êtreseul complice de mon arrivé en ces lieuxHumant le parfum des miasmesj'admirais l'heureuese désolation du marécageSes nénuphars fanés, ses roseaux briséssa nuée d'insects vautrée dans l'infâmeLetras de cancionesDes crapauds invisibles entonnèrent un hymne d'acueilAuquel succéda de nouveau le groid silenceL'entendu d'eau, inerte et sombrebuvait mon image adîméeQuant au couteauamoureusement lové dans ma paumeil me souriait
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